
La maladie, cousine moins dangereuse de la variole, se traduit d’abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée, avec la formation de croûtes.
Pour Santé publique France, « le contexte européen actuel constitue une alerte et suggère une contamination en Europe ». Pour Santé publique France, « le contexte européen actuel constitue une alerte et suggère une contamination en Europe ».
Trois jours après la détection du premier cas en France, trois cas de variole du singe sont désormais confirmés depuis lundi. « À ce jour, ces cas sont survenus principalement, mais pas uniquement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans liens directs avec des personnes de retour de zone endémique », précise Santé publique France.
SPF ajoute que « le contexte européen actuel constitue une alerte et suggère une contamination en Europe » et que la surveillance pérenne de « Monkeypox » passe dans l’hexagone par « le dispositif de la déclaration obligatoire est renforcée et des messages d’informations et d’alerte sont adressés aux professionnels de santé ».
Au total, plus de 170 cas confirmés de variole du singe ont été rapportés hors Afrique. Des cas ont été jusqu’alors confirmés dans une dizaine de pays européens mais aussi en Australie, au Canada ou encore aux Etats-Unis. Neuf pays de l’UE (Autriche, France, Belgique, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Portugal, Suède) concentrent pour l’instant 67 cas, selon l’agence de l’Union européenne chargée des maladies (ECDC).Identification précoce et isolementL’OMS s’est cependant montrée confiante sur la possibilité de « stopper » la transmission de la maladie entre humains dans ces pays « non endémiques », lors d’une séance de questions/réponses lundi.
LeParisien.fr